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Page:Lamontage - Par nos champs et nos rives, 1917.djvu/170

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le vieux et la vieille


Lui, droit comme un chêne des bois,
Regardait la cendre embrasée,
Et son regard jetait, parfois,
Des flammes comme une attisée !…

Se rappelaient-ils leurs amours,
Et le beau temps de leur jeunesse,
Les petits vieux des anciens jours,
Au sourire plein de finesse ?…

À quoi donc songent les vieillards,
Durant leurs veilles coutumières,
Pour que l’on voie, en leurs regards,
Briller de semblables lumières ?…

De quoi rêvaient-ils ces beaux vieux,
Près des flammes qui s’éteignaient ?
Est-ce de la terre, ou des cieux ?…
Le vieux et la vieille songeaient…