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Page:Lamontage - Par nos champs et nos rives, 1917.djvu/91

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DORMEZ


Dormez, ô morts captifs d’une nuit éternelle,
Plus morts que ceux qui sont dans la terre, enfermés !
Morts de « la mer », dans votre tombe solennelle
Dormez !…


Les hommes de demain, qu’ici Dieu fera naître,
Sauront que vous étiez des hommes renommés
Parmi tous les marins… Mais l’onde vous fut traître ;
Dormez !…