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Page:Lamontage - Par nos champs et nos rives, 1917.djvu/92

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dormez



Que la brise vous porte, ô morts de notre race,
Les senteurs de nos champs, de nos prés embaumés !
Que le bras de la nuit, doucement, vous enlace !…
Dormez !…


Dormez ! Le soleil luit, la terre maternelle
Prépare les épis que vos fils ont semés ;
Dormez ô morts captifs de la nuit éternelle !
Dormez !…