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Page:Lampryllos - La Mystification fatale, 1883.djvu/15

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De même pour les actes du concile VI, assemblé l’an 638, le canon premier, qui est une profession de foi calquée et amplifiée sur le patron du symbole officiel, comprend le filioque, sans aucune discussion ou considération préalable. (Labbe, tome VI, pag. 1490). De même pour les actes du concile VIII, en l’an 653, le roi Recesvinthe, qui le convoqua, dit, dans son discours d’ouverture, qu’il faut suivre, vénérer et aimer la foi catholique telle que la tradition apostolique l’a consignée, et que les saints conciles de Nicée et de Constantinople l’ont définie. Puis vient le canon premier, où le Symbole est énoncé avec l’addition. (Labbe, tome VII, pag. 410—411). De même pour les actes du concile XI, en 675, dans le discours d’ouverture les Pères qui y sont assemblés déclarent, au commencement de leur profession de foi, suivre celle qui avait été promulguée à Nicée, Constantinople, Éphèse et Chalcédoine, puis dans l’exposition du dogme de la Trinité on y voit la double procession. (Labbe, tome VII, pag. 541.) De même pour le concile XII en l’an 681, dans le discours d’ouverture prononcé par le roi Ervigius, qui l’avait convoqué, il y proteste, comme de la part de l’Assemblée, de devoir suivre les décisions des quatre conciles œcuméniques ; puis vient le canon premier, qui énonce le symbole avec l’addition. Au concile XVI, en 693, le roi Égica récite le symbole avec le filioque sans avertissement préalable. (Labbe, tome VI, pag. 1327.) Au XVII concile,