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Page:Lampryllos - La Mystification fatale, 1883.djvu/163

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D’ailleurs, ajoute-t-il, ces altérations ne contiennent rien qui ne soit d’accord avec les doctrines professées sur la procession du Saint-Esprit, dans d’autres ouvrages de même Gennadius. Pour comprendre ce passage on doit savoir que les faussaires papistes ont fabriqué différents écrits qu’ils ont attribués à divers Orientaux — et en particulier à Gennadius — pour les faire passer comme adhérents aux dogmes professés par les Latins. Cette fourberie a été démasquée par divers auteurs grecs, latins et protestants, que cite Zernicavius dans une note très-étendue. Cette note, M. Laemmer l’a lue, aussi bien que celle de Théophane qu’il rapporte au bas de la même page, et néanmoins, comme nous venons de le montrer, il a eu le courage de présenter, dans son volume, ces écrits apocryphes, comme des œuvres authentiques.

Mais supposons même, pour un instant, que ces écrits, où est professée la procession dyadique, soient authentiques et que les passages en question soient immaculés, pourquoi falsifier les autres où la double procession

    a falsariis laceratum et quasi in equuleo fuisse. Assertio haec tam inaudita quam mendax est et ex studio vindicandi Gennadium tanquam schismatis advocatum profluxit. Ipse Gottingensis libri Theophanis editor, caeteroquin Russis amicissimus, non potest quin confiteatur : „Quas variationes inter conferendum observavi, eae omnes, non quidem in graeco textu, qui in omnibus editionibus ne tantillum quidem a se dissidet, sed in versionibus tantum Latinis occurrunt.“ Versiones autem Latinae nihil prorsus continent, quod non sit adaptatum genuinis placitis eius, qui Apologiam quinque capitum seu articulorum Definitionis fidei in Synodo Florentina editae conscripsit.