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Page:Lampryllos - La Mystification fatale, 1883.djvu/183

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leurs qu’il nomme le Fils auteur du Saint-Esprit en tant qu’il est dispensateur des dons spirituels : « …Deo in Filii creatione subveniant (Ariani)… Jam vero quid mirum ut de Spiritu Sancto diversa sentiant, qui in largitore ejus creando… tam temerarii sint auctores ? atque ita dissolvant perfecti hujus sacramenti veritatem : Patrem negando, dum et usum et auctorem ejus ignorant ? (De Trinit., lib. II, n. 4, in Patrolog., t. citat. pag. 53.) Et dans un autre passage il dit. C’est du Fils que reçoit l’Esprit-Saint, qui est aussi envoyé par Lui et qui procède du Père, » en faisant observer que le mot procéder n’a pas la même signification que recevoir, et que, ce que l’Esprit-Saint reçoit du Fils, c’est seulement le pouvoir, ou la force, ou la doctrine : « Et interrogo utrum id ipsum sit a Filio accipere quod a Patre procedere ? Quod si differre credetur inter accipere a Filio et a Patre procedere, certe id ipsum atque unum esse existimabitur a Filio accipere quod sit accipere a Patre. Ipse enim Dominus ait : …Joann. XVI, 14, 15. Hoc quod accipiet (sive potestas est, sive virtus, sive doctrina est) Filius a se accipiendum esse dixit ; et rursum hoc ipsum significat accipiendum esse de Patre… » Et plus loin il répète : « A Patre procedit Spiritus veritatis ; sed

    différence ; dans les unes, on lisait : « quia de Patre et Filio, » et dans d’autres : « qui a Patre et Filio. » Les éditeurs modernes sous-entendent ici la préposition cum. Mais, avec comme sans cette préposition, la pensée reste toujours obscure.