Si, dans l’équation précédente on change dans on aura
et si l’on y suppose on aura
La comparaison de ces deux valeurs de donne
d’où l’on tire
En élevant chaque membre à la puissance et appliquant les exposants des puissances aux caractéristiques, on aura l’équation (1), d’où résulte l’équation (2), en changeant les différences négatives en intégrales. Les équations (1), (2), (3), (4), (5) et (6) résultent donc du théorème de Taylor, mis sous la forme de l’équation en transformant cette équation suivant les règles de l’Analyse, pourvu que dans les résultats on applique aux caractéristiques les exposants des puissances, que l’on change les différences négatives en intégrales et que l’on substitue la variable elle-même au lieu de ses différences zéro.
Cette ana\logie des puissances positives avec les différences et des puissances négatives avec les intégrales devient évidente par la théorie des fonctions génératrices. Elle tient, comme on l’a vu, à ce que les produits de la fonction génératrice de par les puissances sont les fonctions génératrices des différences finies successives de variant d’une quantité quelconque tandis que les quotients de divisés par ces mêmes puissances, sont les fonctions génératrices des intégrales de
En considérant, au lieu du facteur et de ses puissances, les puissances d’une fonction quelconque rationnelle et entière de on