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Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/164

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Elle posa sa belle tête contre la poitrine de Dominique, qui se pencha sur ses cheveux.

On frappa à la porte. Ils se séparèrent.

L’huissier entra, les bras chargés de paperasses.

— Pierre, dit le ministre, personne ne doit me déranger, ce matin. Je n’y suis pour personne, sauf pour le général, s’il venait, et pour le préfet de police qui doit être ici à dix heures… C’est entendu, n’est-ce pas ? Fermez et gardez la clef…

— Bien, monsieur le président, grogna le vieux serviteur qui était fidèle comme un dogue.

Ils demeurèrent seuls.

— Hélène, dit-il, si tu es fatiguée, il vaudrait mieux aller te reposer. J’ai beaucoup de travail et quelques soucis…

Elle remua la tête.