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Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/169

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Hélène ?… Il y a comme un reproche dans ta phrase… Oh ! tu es libre… mais ce que je défends contre l’aventure et l’inconnu existe depuis deux mille ans. Tout n’est sans doute point parfait, mais l’humanité vit de cela depuis vingt siècles. C’est un bail respectable et le trésor en vaut tout de même la peine. On y peut choisir les plus hautes images, les plus aimables et les plus nobles. Demeurons simplement chez nous, ne parlons que de la France… Ce que je conserve encore… Je peux te le dire… Les clochers romans, les cathédrales gothiques, les saints du portail, la bannière de Jeanne d’Arc, les ballades de François Villon, une Diane de Jean Goujon, un livre de Robert Estienne, les sonnets de Ronsard et la tour de Michel Montaigne bourrée de poètes et de philosophes latins…

Il s’animait :