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Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/170

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— Dans ce musée, dont je suis le conservateur, il y a le panache du roi Henri et les drapeaux d’Arques, tout le mobilier du salon bleu d’Arténice à l’hôtel de Rambouillet, les gants rouges d’Armand de Richelieu, les épées et les chapeaux des mousquetaires ; l’édition originale du Cid ; les dentelles de mademoiselle de La Vallière ; l’encrier de René Descartes, le fauteuil de Jean Racine, l’améthyste de Bossuet et les bagues de la Montespan, le bâton de maréchal de Turenne, le compas de Vauban, le porte-voix de Jean Bart, la chandelle qui brûlait quand Molière s’évanouit en scène, la boîte à mouches de la Pompadour, le bréviaire de carmélite de madame Louise de France, la palette d’Antoine Watteau, les besicles de Jean-Baptiste-Siméon Chardin, une toile de Fragonard, une rose qui fleurissait le corsage de Marie-Antoinette, la canne à pommeau