après un bal. Il passa sa main sur ses yeux et s’imagina qu’il était sale ; il eut honte de lui.
— Vous voilà bien surpris, monsieur, dit-elle ; mais vous m’avez adressé hier soir un reproche qui m’a fait réfléchir et j’ai voulu vous montrer que j’étais sérieuse parfois.
— Vous riez encore.
— Patience.
— Vous avouerez, madame, que vous avez une singulière heure pour devenir sérieuse.
— Cette heure n’est pas la mienne, mais la vôtre. Je vous ai attendu, ce n’est pas ma faute si vous rentrez si… tôt.
— Vous étiez donc bien pressée ?
— Je voulais vous adresser une prière, la première et la dernière ; mais avant, voulez-vous m’accorder ce que je vous demanderai ? Il faudrait dire oui ou non.
— Oui, dit le duc.
— Merci d’abord.
Elle le fit asseoir sur un canapé.
— Il s’agit seulement de répondre à une question que je vais vous adresser.
— Ce n’est pas difficile.
Violette vint près de son mari qui disparut presque entièrement sous les dentelles et les gazes ; il ne savait