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Page:Laroche - Fould - L Enfer des femmes.pdf/313

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— Oh ! pour les jardinières de la duchesse.

— C’est impossible.

— Je vous en donne ma parole d’honneur.

— Vous dépensez des sommes folles en bouquets pour votre femme, décidément vous êtes malade.

— Notre salon est impossible sans fleurs.

On était arrivé chez Dunel qui fit entrer Edmond dans l’écurie. On s’étendit en longues dissertations sur un pur-sang qu’Adolphe avait acheté et qui ne plaisait point au duc, enfin ils se dirent adieu, de Flabert revint sur ses pas.

— Allez-vous ce soir chez Mme la baronne de Bertal ? demanda-t-il.

— Sans doute ! à moins que ma femme ne soit plus malade ; mais je ne crois pas.

— J’y vais aussi, et la Tourcos ?

— Je la verrai avant ou après.

Ce fut alors que Dunel se fit annoncer à Lydie, qui refusa de le recevoir, disant qu’elle ne souffrait plus et avait besoin de repos. Lui, convaincu que sa femme boudait, s’enferma dans son fumoir, et alluma sa pipe turque.

Madame Dunel ne voulut pas venir dîner. Adolphe dîna seul et n’en mangea pas moins pour cela. En sortant de table il fit demander à Lydie ses intentions relativement au bal du soir. La pauvre femme répondit