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Page:Laroche - Fould - L Enfer des femmes.pdf/68

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— Oh ! mon cher, ne m’en parlez pas ; des affaires de famille, une petite cousine à marier.

— Combien a-t-elle ?

La conversation engagée sur ce point, Adolphe Dunel, c’était le nom du jeune homme, proposa tous les partis qui pouvaient convenir à mademoiselle de Cournon.

Le comte faisait un petit signe négatif à chaque nom qu’il entendait, et les repoussait tous ne sachant lequel choisir.

— Je vous offre mes services. Vous savez que je suis bien avec la banque et la bourse, si vous avez besoin de renseignements précis sur tel ou tel, ne vous gênez pas, disposez de moi.

— Merci, vous êtes mille fois aimable ; peut-être serais-je assez indiscret pour user de votre complaisance ; mais le temps presse, il faudrait causer de cela bientôt.

Dunel vit clairement que le comte, ennuyé d’avoir quelque chose à faire, ne serait pas fâché de trouver un aide.

— Allez-vous bientôt avenue de Neuilly ? dit M. de Cournon.

— Oui, peut-être.

— Eh bien, je vous y verrai, nous reparlerons de cela, adieu.

Adolphe mit son cheval au galop et s’éloigna.