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Page:Las Cases - Mémorial de Sainte-Hélène, 1842, Tome II.djvu/925

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Altenkirchen, Hohenlinden, Austerlitz, Iéna et Eylau. — DESA1X. — Offembourg, fort de Kehl, Chebreiss, Samanhout, El-Gunaim et Marengo. — Comte DE LARIBOISSIÈRE. — Mayence, Austerlitz, Eylau, DantziCk, Friedland, Wagram ; Smolensk et Moskowa. — Comte SERRURIER.— Hanovre, Saint-Michel, Vigo, Mautoue et Venise. — BARAGUAY-D’HILIIERS. — Mayence, Rivalla, Elchingeu, Ulm, Réal et Figuières. — LANNES, duc de Montebello. — Lodi, Castiglione, Montebello, Pyramides, Mont-Saint-Bernard, Marengo, Austerlitz, Friedland, Saragosse et Essling.

Entre les arceaux des arcades, d’épais rideaux de velours noir galonnés d’argent ; au-dessus, une haute litre de velours noir à franges et broderies d’argent ; au-devant, de longues guirlandes portant des couronnes de lauriers. Au centre de ces couronnes, des écussons où se lisaient inscrites les gloires civiles de l’Empire ; sur l’entablement des travées, une tenture représentant en or la couronne impériale, supportée par le sceptre et l’aigle en croix. Dans le dôme, les grandes croisées supérieures fermées par des stores en étoffe violette, ornés au centre d’une aigle d’or. Au-dessus, une large litre violette, aux armes impériales, semée d’abeilles d’or et de chiffres ; au-dessous, un cordon de lumières formé de torches de cire, portées par un couronnement en sculptures dorées. À ce couronnement, vingt-quatre bannières tricolores reproduisant les noms des plus belles victoires de l’Empereur. En bas, sur les grands arcs du dôme, des guirlandes de lauriers entrelacées. Au-dessus de l’entablement du premier ordre, un deuxième cordon de lumières se pourtournant dans toute l’étendue du dôme. Ensuite, et jusqu’au sol, des tentures en drap ou velours violet, étincelantes d’arabesques, d’abeilles, d’aigles et de chiffres d’or. Enfin, trois grandes bannières aux armes du Roi des Français, flottant au-dessus de cette brillante décoration. A l’entrée du dôme, les tribunes destinées aux officiers de l’armée, de la marine, de la garde nationale, au Conseil-Général de la Seine, et à divers autres corps constitués. Au centre du dôme, sur l’emplacement qui attend encore le tombeau de Napoléon, un magnifique catafalque de 16 mètres d’élévation, et composé de deux socles ornés de bas-reliefs : le premier socle, orné à chaque angle d’une statue haute de 3 mètres 50 centimètres, représentant une victoire qui, d’une main, portait des palmes, de l’autre se reposait sur un bouclier. Chaque statue appuyée contre un trophée surmonté d’une aigle ; le trophée formé par un faisceau d’armes appartenant à toutes les nations conquises. Le second socle sup-