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Page:Latocnaye - Promenade d’un Français dans la Grande Bretagne, 1795.djvu/132

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choses que nous avons sous la main ; je suis convaincu, qu’une nation qui réunirait les dégoûts, que les hommes ont pour différentes viandes, ou nourriture quelconque, serait réduite a vivre de racines ou de fruits.

Il n’est peutêtre pas de ville en Europe, ou les établissemens des différentes universités soient si considerables et si nombreux. C’est la, que la jeunésse Anglaise vient etudier, soit pour le bareau, la médecine, ou l’eglise. Les jeunes gens sont vêtus d’une grande robe noire, avec des manches pointues, et portent un bonnet avec une forme plate et quarrée. Quelque part qu’on aille on est sur de les trouver, comme partout ou les jeunes gens afluent ; ce qui fait que je ne pense pas que le sejour d’Oxford soit très agréable. La cathédrale est un immense bâtiment Gothique, auprès duquel il y a un baptistere, ou un bâtiment séparé pour donner le baptême ; Oxford, Rome, Florence, Pise, et Elgin au nord de l’Ecosse, sont les seuls villes ou j’en aye vu. En parcourrant les disterens édifices j’ai été assez surpris, de voir au dessus d’une porte, la statue du Car-