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Page:Latocnaye - Promenade d’un Français dans la Grande Bretagne, 1795.djvu/161

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la montagne a l’ouest, et qui de Buxton semble par leur nombre et leur blancheur une éspéce de camp.

Le lendemain apres m’être baigné dans les eaux, qui sont très chaudes et très agréables, je traversai dans l’apres midi, quinze ou seize milles d’un assez miserable pays, dans le centre des montagnes près la source de l’Humbre, et passai au pied du pic de Derby, qui peut avoir un peu plus de neuf cent pieds, et m’arêtai pour voir une immense caverne, a qui par parenthese on a donné un nom bien impertinent, le cul du diable. Elle peut avoir sept cent verges de profondeur ; elle est située sur le derrière d’un énorme rocher, au sommet du quel il y a un vieux chateau. J’y étais parvenu de l’autre coté, sans savoir positivement ou était la caverne ; mais seulement par ce qu’il me semblait que la vue devait être pittoresque de cette hauteur. J’appercus de la l’immense entrée de la caverne, qui a cela d’extraordinaire que son ouverture est situé dans un endroit de la montagne qui n’a pas trois cent pieds d’epaisseur, et dont la partie la plus élévée est si etroite qu’en deux pas on peut la parcourir et voir les vallées qui l’entourent. Il y a