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Page:Latocnaye - Promenade d’un Français dans la Grande Bretagne, 1795.djvu/257

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nage qui les abâtardit visiblement : Il y a cependant des manufacturiers qui veillent de près au maintien du bon ordre, et meme a leur instruction. Il serait a souhaiter qu’un si bon exemple fut plus géneralement suivi, et je croirais que si on encourageait les ouvriers a se batir de petites cabanes, au milieu d’un terrein propre pour la culture de quelques légumes, comme a Birmingham, cela produirait bientôt de très bon éffets.

On vient d’établir dans cette ville une manufacture de whisky (ou eau de vie de grain) : on peut juger de son immensité, par l’incroyable imposition de vingt cinq mille livres sterling que les propriétaires se sont engagés a payer chaque année au Gouvernement.

J’arrivai a travers un pauvre pays a la belle maison de Fintray House, chez Sir William Forbes, a neuf milles d’Aberdeen. Son jardin potager mérite l’attention, il a trouvé le moyen d’avoir des pêches superbes avec une éspéce d’armoire de papier huilé, qui couvre l’arbre, et qu’on ouvre quand il fait beau ; il a aussi mis un pêcher sous verres, il est couché en espalier a deux pieds de la terre sur le fonds de laquelle on a mis du sable, et il est couvert par