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Page:Latocnaye - Promenade d’un Français dans la Grande Bretagne, 1795.djvu/91

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le vent ou l’eau. J'en ai remarqué entre autre une petite qui par le moyen du vent faisait mouvoir une pompe et recueillait l’eau des fossés pour secher le pays dix pieds plus bas que le niveau du canal dans lequel elle la jetait continuellement. Leurs étables pour leurs bestiaux attirent aussi l’attention, par leur propreté et par la situation convenable qu’ils savent leur donner. Les Venitiens seuls peuvent égaller la vitésse et la dexterité avec laquelle ils conduisent leur petite barque, le paysan apporte de vingt mille et plus, ses provisions a la ville, et s’en retourne le soir.

Leyde est aussi une charmante ville, mais toujours dans le même genre, qui quoique joignant l’utile a l’agréable est cependant le même, et comme on sait, toujours perdrix, ne vaut pas le diable.

Bientôt nous joignîmes la Haye. Les canaux sont aussi nombreux, et les maisons aussi propre que par toute la Hollande ; elles me semblerent pourtant avoir plus de recherche, quoiqu’il s’en faille beaucoup que le palais du Stadtholder ait rien qui mérité ce nom. Les promenades aux envi-