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Page:Le Nismois, La Tunique de Nessus, 1900.djvu/174

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qu’elle happa avec gloutonnerie tout en s’amusant à lui tapoter les fesses.

Les jeux d’amour recommençaient, elle fit jouir l’abbé par le suçage, et puis, tous les deux dans l’eau, ils s’amusèrent à batifoler et il la baisa.

Elle devenait insatiable, riait comme une fille, ne cherchant dans cette passe que le plaisir sans l’apport de la moindre sentimentalité ou d’une arrière-pensée quelconque. Elle l’invita aussi au dîner du lendemain soir, estimant qu’il serait très drôle de réunir un musulman et un prêtre catholique dans une partie sensuelle, que son mari y fut ou n’y fut pas.

Elle ne s’embarrassait pas pour si peu ; elle serait fixée dès que Stanislas aurait reçu sa lettre, parce qu’il lui télégraphierait certainement son départ, s’il venait la chercher. Donc, si elle n’en recevait pas, elle prendrait ses dispositions en conséquence.

Quand elle monta en voiture pour se rendre chez Aimette, elle ne ressentait plus aucune lourdeur de ses exploits et si ses yeux étaient légèrement cernés, son teint conservait le même éclat, son corps la même sveltesse.

Chez Aimette, elle se trouva à table avec