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Page:Le Nismois - L’Armée de volupté, 1900.djvu/101

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ciation, à mon point de vue, dit Émile.

— Pour les sots et les timides, pas pour les intelligents et les résolus. Je suis vraiment heureuse de te recevoir. Tu appartiens à ma capitainerie ?

— Je l’ignore.

— Enrôlé ici, il y a des chances pour : je te donnerai un groupe, où tu franchiras rapidement tes étapes.

— Pour l’instant, ne nous en occupons pas, intervint Lucie. Es-tu de service obligatoire, ou peux-tu venir avec nous dîner et passer… la nuit ?

— Je suis des vôtres. Yvonne pourvoira à tout. Je remets ma toilette de ville et nous partons.

— Dans ce cas, nous ne te quittons pas.

Il la suivirent dans la pièce voisine, un salon plus grand que celui où se tenait Yvonne, avec un large divan tout le long d’un de ses murs ; la comtesse, en un rien de temps se débarrassa de son corsage, de ses jupes, et se trouva en chemise. Elle avait les seins qui bombaient sous ce vêtement, Lucie les palpa et dit à Émile :