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Page:Le Nismois - L’Armée de volupté, 1900.djvu/102

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Il est plaisir de les honorer, profite, avant qu’ils ne disparaissent.

— Ils sont encore trop voilés !

— Cela te gêne, s’écria Héloïse, tiens, regarde-les et regarde-moi.

La chemise roula aux pieds et, toute nue, elle sourit au nouveau soldat de volupté.

Il s’empressa de la peloter et de lui baiser les seins, s’extasia sur la petite motte blondinette qui ornait le bas-ventre.

— Tu permets que je la baise, demanda Lucie.

— Si je pressens ce qui se passe dans votre esprit, répondit Émile, je crois bien que j’aurais tort de m’y opposer.

— À la bonne heure, tu te façonnes ! Tu sais, je l’aime beaucoup, elle est ma bonne amie dans l’armée, et je la pousse, comme elle pousse ma petite Yvonne.

— Qu’es-tu, toi, Lucie ?

— Dis-le lui, Héloïse.

— L’Intendante générale des troupes de Paris.

— Une intendante !

Héloïse lui prêtait gentiment ses seins