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Page:Le Nismois - L’Armée de volupté, 1900.djvu/117

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— Comparer quoi ?

— Vos jolies cuisses et vos… poils.

— Oh le petit polisson qui veut comparer ! Laissons-le comparer, eh, Héloïse ?

— Ce ne sera pas bien commode.

— Bah, en retroussant bien ses jupes, il regardera entre nos jambes et il sera fixé. Il le mérite.

— Allons-y.

Les jupes froufroutèrent, mais malgré toute leur bonne volonté, les deux femmes ne montrèrent guère que l’angle de l’entre-cuisses, avec l’ensemble des jambes, le ventre disparaissant sous les plis des vêtements.

— Si on était mieux installés, dit Émile, je vous enconnerais toutes les deux l’une après l’autre.

— Il en serait capable, s’écria Lucie, laissant retomber ses jupes.

— Je diminuerais ta part, fit Héloïse l’imitant.

— Il en a pour nous deux ! Quel régime suis-tu, Émile, pour être ainsi solide ?

— J’aime la femme et j’aime les femmes.