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Page:Le Père Peinard, journal du 23 octobre 1898.djvu/5

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s’agit de défendre le patrimoine commun : la Liberté.

Courons tous à l’ami le plus proche et tendons-lui la main ; que toute rivalité de groupes disparaisse ; sous le bourgeron comme sous le paletot, cherchons le cœur qui bat à l’unisson du nôtre.

Formons une armée compacte de résistance, combinons nos forces pour l’action.

L’heure décisive a sonné. Soyons prêts. Sachons disputer aux bandes réactionnaires et liberticides la rue, la rue glorieuse, la rue des revendications énergiques, la rue des barricades et des révolutions.

ALERTE, CAMARADES !


Octave Mirbeau et alii.