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Page:Le Stylet en langue de carpe.djvu/142

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je n’avais en somme rien à craindre. C’est pour toi que j’agissais…

Allais-je voir clair ?

— … Tu te trouves être un ennemi personnel de cet homme.

— Moi ?

— Oui, il n’a pas oublié le jour où tu lui échappas à Vienne. Et tu lui as coûté cher.

— Coûté quoi ?

— Ta tête était à prix. Il t’a guetté six mois, sa fortune était faite si tu lui étais tombé dans les mains.

— Quelle fortune ?

— La direction de la police secrète dans un pays où elle rapporte plus que d’être banquier.

Je restai bouche bée. Cette Rubbia avait une façon de vous faire des confidences à retardement !

— Alors, il veut se venger de cela ?

Elle fit oui de la tête.

— Il te l’a dit T

— Oui. Je l’ai prié de me laisser vivre