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Page:Le Stylet en langue de carpe.djvu/159

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mobilier moderne, des tapis à foison, des livres, et tout le confort possible. Un couple de ruraux discrets et obscurs gardait ce trésor. La maison se trouvait au centre d’un vaste jardin bien muré. C’était le rêve. Le prix de location ne manquait d’ailleurs pas de majesté aussi… Je louai pourtant, sans marchander, et sur-le-champ, ce castel amoureux, puis revins, enchanté de mon après-midi.

Rubbia vit que j’étais heureux. Elle demanda :

— Tu as occis un de nos ennemis, Paul ?

— Non, Rubbia !

— À te voir, on dirait que tu reviens pourtant de son enterrement.

Je souris sans répondre.

Je n’avais point manqué de prendre des précautions croissantes en montant mon escalier. Bien m’en fit, car une autre pointe, sans doute mortelle aussi, se trouvait placée sur la rampe, tout en bas de la montée. On venait certainement, quand j’arrivai, de la poser là, fixée habilement, en un tourne-