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Page:Le Stylet en langue de carpe.djvu/164

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pleine licence. Je m’étais arrangé pour que nous fussions placés de manière à surveiller la porte et les entrants. Mais il ne parut quiconque dont il eut été possible de prendre ombrage. Si notre sortie inattendue avait gêné les gens chargés de la surveillance, ils ne crurent pas bon de nous suivre. On devait juger cette vadrouille comme un accès de mauvaise humeur né entre gens trop seuls, trop enfermés, et qu’une fois par hasard le désir de faire la noce venait de prendre. Mais la sortie du Kharakho, vers quatre heures du matin, et le retour devenaient choses difficiles. Une voiture de garage, nous avait amenés. Elle attendait en bas. Supposant qu’on y put placer, durant cette station, quelque truc dangereux, puisque mes ennemis possédaient une si belle imagination pour inventer des pièges à mort inédits, j’avais averti un autre chauffeur de venir nous prendre, vers quatre heures, à la sortie secrète du Kharakho, sur une rue voisine.

Nous nous en allâmes donc par l’issue