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Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/113

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aussi délicieuse et je ne pus m’empêcher de lui dire que je l’aimais plus que je n’avais jamais aimé personne jusqu’à ce jour et lui dis que j’espérais qu’elle me soulagerait ainsi tous les matins, car c’était toujours à ce moment que je souffrais de ma raideur, quoique je ne regretterai jamais cette souffrance aussi longtemps qu’elle voudra bien la soulager.

Je posai mes mains sur chaque sein d’une manière tout à fait enfantine, et avançai ma bouche pour un baiser, qui me fut donné de la manière la plus lascive. Elle m’appela son cher enfant, me disant qu’elle m’aiderait toujours comme elle l’avait fait le matin, aussi longtemps que je serais discret et que je ne dirais jamais ce que nous faisions. On peut être assuré que je réitérai énergiquement mes précédentes promesses. Nous nous embrassâmes encore et nous assîmes devant un excellent déjeuner, avec un fort appétit dû à nos exercices du matin et nous fîmes honneur aux viandes qui se trouvaient devant nous.

Le pasteur me donna un livre d’histoire et me dit de lire pendant deux heures environ, disant qu’au moment du lunch nous causerions sur le sujet de ma lecture. J’étudiai très attentivement pendant le temps prescrit et ma tante vint alors me prier de l’accompagner dans une promenade dans les champs.

Volontairement ou non, elle me conduisit vers le pavillon d’été et s’assit sur une ottomane très basse. Je m’assis à côté d’elle. Elle m’attira vers