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Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/65

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avocat, il serait nécessaire de l’envoyer à un prêtre prenant en pension quelques élèves, puis au collège royal de Londres, avant d’entrer aux chambres du barreau.

Miss Frankland reconnut de suite la justesse de ces observations, et elle espérait que Charles ferait honneur à son enseignement.

— Certainement, miss Frankland, car je peux vous assurer que j’ai été étonné de la manière admirable dont vous avez préparé le terrain et surtout des connaissances que vous lui avez données sur les langues vivantes. J’en suis si satisfait, que j’ai l’intention de prier madame Roberts de vous conserver comme institutrice de ses filles jusqu’à ce qu’elles soient assez âgées pour commencer à connaître le monde, alors on les mettra dans une école de la métropole.

Tout ceci fut dit avec beaucoup de déférence pour miss Frankland, et je fus certain que le vieux monsieur était aussi enthousiasmé de sa personne que de son système d’enseignement. Mais il est probable que je parlerai de cela un peu plus tard.

Ma mère entendant qu’il était question de m’envoyer chez un clergyman, pensa immédiatement à son beau-frère, le révérend monsieur Brounlow, pasteur de Leeds, dans le Kent, un petit village près du château de ce nom. C’était un monsieur qui avait pris tous ses grades à Cambridge et avait l’habitude de prendre un, deux et même trois pensionnaires, jamais plus, pour les préparer aux Universités. Elle savait par une lettre de sa sœur, qu’il