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Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/66

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y avait en ce moment une place de libre. Il était un excellent professeur, comme pouvait s’en informer monsieur Nixon, et comme Charles n’était jamais sorti de la maison, ce serait une grande satisfaction pour elle de savoir que sa propre sœur pourrait en avoir soin. Monsieur Nixon répondit qu’il était tout à fait consentant, ce dont il ne doutait pas, que les renseignements qu’il allait prendre fussent tels qu’il les désirait.

Il nous quitta en nous promettant une prompte décision, et en effet, une semaine après, maman reçut de lui une lettre où il approuvait absolument mon envoi chez mon oncle.

On écrivit à ma tante, et comme c’était le moment des vacances, on pria monsieur et madame Brawnlow de venir passer une semaine avec nous et que je m’en irais avec eux.

Nous n’avions pas vu notre oncle ni notre tante depuis que nous étions tout petits, et je me rappelais seulement ma tante comme une grande et grosse femme. La distance nous avait empêchés de nous réunir plus souvent, et nos relations se bornaient à des échanges de jambon d’York et d’huîtres, à l’occasion de la Noël. Comme ils répondirent par retour du courrier qu’ils seraient au milieu de nous deux ou trois jours après la réception de leur lettre, on peut être assuré que miss Frankland et nous tous, fîmes de notre mieux pour profiter de nos dernières orgies. Nous n’eûmes aucune retenue, et chaque nuit fut consacrée aux déesses de la volupté et de la luxure.

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