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Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/79

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voir le résultat, ce qui me prendrait au moins une heure ou deux et je les réveillerais alors en leur appliquant la verge de Moïse dans leurs sources d’eau chaude, car sans doute elle serait tendue à éclater si mon oncle et ma tante se livraient à des ébats amoureux.

Je me tins réveillé jusqu’à ce que mon oncle et ma tante vinssent se coucher, et je me plaçai immédiatement en vedette. Ils ne firent d’abord aucune attention à la clef laissée sur la porte de l’armoire. Ma tante continuait ses opérations et mon oncle était plus excité que d’habitude. Mais quand ma tante ayant empoigné sa pine s’aperçut qu’il n’y avait rien à en attendre, elle se leva en le grondant. Il devint plus pressant et se mit à la suivre voulant lui caresser son con superbe. Il arriva qu’elle s’était retirée à reculons du côté de l’armoire et elle fut arrêtée par la clef qui lui heurta le dos.

— Ah ! Qu’est-ce qu’il y a ? s’écria-t-elle, et se retournant elle dit que du moment que la clef avait été laissée dans la serrure, il ne devait pas y avoir de mal à regarder dedans. Son mari devint aussi curieux qu’elle.

Naturellement, la première chose qu’ils virent ce furent les livres rangés en conséquence. Ils les saisirent avec avidité, espérant sans doute trouver des choses obscènes, mais à leur grande surprise, surtout pour le pasteur, c’était tout le contraire.

— Eh bien ! Je n’aurais jamais cru cela ; croirais-tu, ma chère, que je commençais à soupçonner