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Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/80

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que son air sainte-Nitouche cachait un tempérament des plus ardents, mais ces livres prouvent tout le contraire. C’est dommage, car elle est faite pour la jouissance de toutes les passions.

— Oh ! Tu as déjà travaillé à cela, n’est-ce pas, vieux polisson ?

— Eh bien, tu sais bien que nous avons tous deux toute liberté pour nous amuser de temps en temps, et toi-même tu as assez souvent fait usage de notre entente.

— Non, pasteur, tu es trop méchant : est-ce que je m’occupe de toutes les polissonneries que tu fais avec tes jeunes élèves de ton propre sexe ! Est-ce que je ne me suis pas souvent prêtée à toutes tes fantaisies dans ce sens, quand tu n’avais pas occasion de te livrer à ton plaisir favori, la pédérasterie ?

— C’est bien, c’est bien, mon amour, je ne te fais pas de reproche, tu m’es trop chère et trop bonne pour moi, pour ne pas voir que je faisais une simple plaisanterie ; mais qu’est-ce qu’il y a là ? un paquet de verges ? Voilà qui est heureux.

Se levant jusqu’au rayon du haut, il attira les verges. D’abord ils soupçonnaient miss Frankland de s’en servir pour elle-même, mais l’état absolument neuf dans lequel se trouvaient les verges prouvaient le contraire, qu’elles n’avaient pas encore servi.

— Quelle heureuse chance ! s’écria ma tante, je vais pouvoir te fouetter suffisamment pour te rendre capable de me foutre. Tu me fouetteras en-