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Page:Leblanc - La Pitié, 1912.djvu/120

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LA PITIÉ

Jacques.

Oui.

Robert.

Quand ?

Jacques.

Ce soir. Tout est réglé. Il n’y a plus rien dans ces tiroirs où je serrais mes papiers et mes manuscrits, ma valise est à la consigne.

Robert, défiant.

Prends ton chapeau, ta canne, et allons-nous-en.

Jacques.

Et à son retour, Germaine trouverait sur le coin de notre table un mot de rupture ? Non, ce serait trop cruel.

Robert.

Tu ne redoutes pas une pareille entrevue ?

Jacques.

Plus que tout, mais elle doit avoir lieu.