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Page:Leblanc - La Pitié, 1912.djvu/119

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LA PITIÉ

Robert.

Cela vaut peut-être mieux que d’être dur et intolérant.

Jacques.

Non, à moins de vivre à l’écart, hors de l’atteinte de nos semblables, nous devons nous conduire avec eux suivant leurs actes.

Robert.

Il ne faudrait donc avoir pitié pour personne ?

Jacques.

Si, pour les grands que la vie tourmente, pour les forts qu’elle écrase, jamais pour les méchants.

(Un silence).
Robert.

Alors tu la quittes ?

Jacques.

Oui.

Robert.

Irrévocablement ?