Aller au contenu

Page:Leblanc - La Pitié, 1912.djvu/129

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

119
LA PITIÉ

Jacques.

Peut-être, mais aucune raison ne serait aussi forte que cette impression de chose passée, de chose finie.

Germaine, frissonnante.

Ah !

Jacques, se penchant sur elle.

Germaine, veux-tu que nous nous quittions dignement, sans reproches, et que nous emportions l’un de l’autre un souvenir… moins irritant ?

Germaine, à voix basse.

Tu vois que je ne proteste pas. Je sens si bien que c’est inutile.

Jacques.

Inutile, Germaine.

Germaine.

Ah ! si je savais comment t’empêcher !

Jacques.

Ne le tente pas. Je t’en prie.