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Page:Leblanc - La Pitié, 1912.djvu/48

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LA PITIÉ

grande personne, Ce n’est pas à une enfant qu’il aurait lu sa pièce ?

Germaine, tressaillant.

Quelle pièce ?

Marie-Anne.

La nouvelle, tu sais bien, Les Conquérantes, trois actes en prose.

Germaine.

Je ne sais pas.

Marie-Anne.

Comment !… (Éclatant de rire). Ah ! Sapristi… j’oubliais qu’il m’avait défendu de t’en souffler mot.

Germaine, se contenant.

Il t’a défendu… ?

Jacques.

Nullement.

Marie-Anne.

Vous ne m’avez pas défendu !… tout à l’heure… quand vous m’avez dit : « C’est une surprise que je veux lui faire » ?

Germaine.

Et cette lecture a eu lieu ?…