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Page:Leblanc - La Pitié, 1912.djvu/70

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LA PITIÉ

Robert, effrayé.

Le prendre là-bas ! Et si elle rentrait ?

Marie-Anne.

Qui ?

Robert.

Votre cousine.

Marie-Anne.

Je suppose qu’elle ne vous mangerait pas.

Robert.

Elle ne ferait qu’une bouchée de moi. (Marie-Anne entre). Malheureuse ! Où allez-vous ? C’est de la démence ! (Elle va jusqu’à la cheminée et prend le chapeau. Robert escaladant la fenêtre). Vous êtes une vaillante, et maintenant, je file.

Marie-Anne, gardant le chapeau.

Quelle hâte !

Robert.

Je suis très brave, mais il y a certains périls qui me font frémir.

Marie-Anne.

Vous êtes donc en péril ?