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Page:Leblanc - La Pitié, 1912.djvu/73

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LA PITIÉ

Robert.

Marie-Anne, ou le bon petit cœur.

Marie-Anne.

Vous vous moquez.

Robert.

J’essaye, mais au fond, je vous admire.

Marie-Anne.

J’aime Germaine et Jacques, tout simplement, et je veux qu’ils s’accordent.

Robert.

Ah ! vous espérez ?…

Marie-Anne.

Si je l’espère ! Ce doit être si bon de s’entendre en ménage, de rencontrer toujours, quand on lève les yeux, des yeux amis ! et de se donner la main quand on passe l’un près de l’autre pour bien montrer qu’on est là tous les eux !

Robert.

Soit ! Mais si l’on a des idées et des goûts absolument contraires ?

Marie-Anne.

On se rapproche le plus possible. Par exemple,