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Page:Leblanc - La Pitié, 1912.djvu/72

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LA PITIÉ

Marie-Anne, avec un peu de tristesse.

Je vous en prie…

Robert.

Qu’avez-vous ?

Marie-Anne.

Ne parlez pas ainsi de Germaine.

Robert.

Je plaisantais.

Marie-Anne.

Oh ! je me rends bien compte, maintenant. Germaine n’est pas exactement comme je le croyais… Cependant elle est bien meilleure…

Robert, ironique.

Qu’elle n’en a l’air. Il m’a semblé, en effet…

Marie-Anne.

Et avec ces natures-là, il suffit…

Robert.

D’un ou deux miracles.

Marie-Anne.

Même pas… d’un peu d’affection, et je suis sûre qu’on arriverait à la rendre plus confiante, plus calme.