J’ai fait une centaine de vers pour mon poème ; je vous enverrai la première partie, sur la Musique quand tout sera fini. Je ne parle pas de l’ouvrage entier. « Rien de si difficile, en poésie, que le commencement, si ce n’est la fin », a dit lord Byron ; j’en ressens maintenant toute la vérité.
Voici une petite romance, que J. Lemarchand s’est chargé de mettre en musique. Le connaissez-vous ? Il est de Lorient.
Doux ange, au doux nom de Marie,
Dont chaque parole fleurie
Me rend le cœur harmonieux,
Sais-tu qu’à mon âme ravie
Un seul rayon de tes beaux yeux,
Rayon d’espoir, ouvre les cieux ?
Mon existence frêle et sombre
Est attachée à ta jeune ombre
Et reflète tes jours joyeux…
Oh ! sais-tu qu’à mes vœux sans nombre
Un seul rayon de tes beaux yeux,
Rayon d’espoir, ouvre les cieux ?…