Aller au contenu

Page:Leconte de Lisle - Premières Poésies et Lettres intimes, 1902.djvu/212

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
179
et lettres intimes

délirantes romances dont Colas et Colette, ou bien Mathurin et Fanchon, ou bien Jeannot et Suzon font tous les frais. Que Dieu veuille bien le prendre en sa sainte et digne garde !…

Eh bien ! avez-vous consulté les personnes dont vous me parlez ? Puissent-elles vous inspirer la résolution de ne pas me faire attendre trop longtemps votre retour à Rennes ! à moins que cela ne compromît vos intérêts.

Je reviens à mes moutons, c’est-à-dire à nos vers. J’en ai classé quinze cent quarante-cinq, y compris votre dernière pièce. Ainsi, mon Ami, veuillez arriver à deux cents vers environ, dans les trois dernières que vous avez à faire, afin que nous puissions promettre à notre éditeur deux mille lignes rimées. De mon côté, j’ai deux ou trois cents vers d’ébauchés, et cette suprême fournée complétera notre volume. Seriez-vous d’avis de faire une petite préface ? J’en ai commencé une que vous lirez quand vous viendrez à Rennes. Au reste, rien n’empêche que ce ne soit une post-face ; nous la mettrions aussi bien à un bout qu’à l’autre. Dites !