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Page:Leconte de Lisle - Premières Poésies et Lettres intimes, 1902.djvu/240

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et lettres intimes


LIV


Rennes, avril 1840.


Je suis profondément peiné, mon pauvre Ami, des mauvaises nouvelles que m’a apportées votre lettre. Le malheur vous poursuivrat-il donc toujours ? Vous devez sentir que votre position à Hennebont, comme clerc, ne peut vous offrir qu’un avenir de tourments et d’ennuis. Les dames Liger se sont empressées, lorsqu’elles ont appris que vous m’aviez écrit, de me demander quelle était votre situation présente, et elles ont été vivement affectées, car vous leur avez inspiré une sincère amitié. C’est donc autant en leur nom qu’au mien que je vous supplie de vouloir bien écrire à M. Prigent, qui demeure, comme vous le savez, sur les petits fossés, à Dinan, que votre arrangement pour l’achat d’une étude étant une affaire man-