Aller au contenu

Page:Leroux - Le fils de trois pères, Baudinière, 1926.djvu/25

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ce que je voulais dire… mais comme il s’agit de M. le chef du personnel…

— C’est le plus bête de tous !… allez-y… je vous écoute.

— J’imagine donc, qu’avant de se mesurer avec ce Hardigras auquel il accorde tant d’importance, il a voulu se donner un peu de courage, ainsi qu’à ses hommes.

— Votre imagination est stupide, monsieur… M. le chef du personnel a horreur de l’alcool et les quatre autres en ont une telle habitude que je pense qu’il est pratiquement impossible de les saouler !… Ce Hardigras est capable de les avoir empoisonnés !…

« S’il n’est pas mort cet après-midi, je me rendrai au chevet de M. Morelli !… Et quant à vous, monsieur, vous pourrez passer à la caisse si dans cinq minutes vous ne m’avez pas débarrassé de ça !

Et il montrait l’odieuse bannière que, dans le désarroi, l’on n’avait pas pensé à faire disparaître.