Aller au contenu

Page:Leroux - Le fils de trois pères, Baudinière, 1926.djvu/414

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

où que j’aille, je vous jure, mes amis, que je ne gâterai pas votre besogne. On ne me reprendra plus !

— Adieu donc ! fit Giaousé, et que sainte Hélène soit avec toi !

Le surlendemain matin, ceux qui montaient au petit jour vers la Fourca, considéraient, avec étonnement, une forme noire allongée et flottante qui se balançait doucement sous le souffle glacé descendu de la montagne, dans le cadre du haut portique qui dominait l’esplanade de la vieille ville entre la Tour et la mairie. On n’eût pu dire de loin exactement ce que cette espèce de loque pouvait bien être, mais de plus près, elle prenait forme humaine et de pendu… de plus près encore, on reconnaissait le visage de tôle de celui qui avait été le « boïa » et qui faisait là sa dernière grimace.