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Page:Leroux - Les Étranges Noces de Rouletabille, 1918.djvu/101

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VI

C’EST AU TOUR DE LA CANDEUR DE RACONTER UNE ÉTRANGE HISTOIRE À ROULETABILLE



Ils furent ainsi conduits jusqu’aux avant-postes, devant Almadjik, où ils trouvèrent l’état-major du général Dimitri Sanof et le général lui-même qui les reçut avec une véritable joie.

C’est à lui qu’Athanase s’était adressé après l’accompagnement de sa mission pour obtenir le commandement d’un petit détachement de cavalerie qui avait pris les devants et s’était porté sur le Château Noir, dans le but de délivrer la nièce du général Vilitchkov et les reporters français.

Bien qu’alors il ne l’eût point renseigné exactement sur la nature des services rendus par Ivana et ses compagnons, Athanase en avait assez dit, avant son départ, au général pour que celui-ci n’ignorât point que le général Stanislawoff serait reconnaissant à ses compagnons d’armes de bien traiter les jeunes gens.