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Page:Leroux - Les Étranges Noces de Rouletabille, 1918.djvu/161

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DE ROULETABILLE
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nant il est seul !… Bonsoir, Vladimir… j’étais en train de raconter à Rouletabille que tu étais en grande conversation avec l’ombre de M. Priski…

— Ah ! Ah ! vous m’avez vu, fit Vladimir… Eh bien il ne s’agit pas d’une ombre du tout et ce bon M. Priski n’est pas mort !… (Et il s’assit de l’autre côté de Rouletabille.) Entre nous, j’ai été un peu étonné de le voir réapparaître !…

— Qu’est-ce qu’il vient faire par ici ? Que veut-il ? demanda Rouletabille.

— Oui, fit La Candeur, que veut-il ?

— Ma foi je n’en sais trop rien !… dit Vladimir, et je vous avouerai, entre nous, que j’ai trouvé ses questions bizarres.

— Ah ! il vous a posé des questions ?…

— Oui, il m’a demandé des tas de détails sur Mlle Vilitchkov… sur la façon dont nous nous étions sauvés du donjon, etc., enfin comme tout cela me paraissait assez louche je répondais le moins possible. Et il a fini par s’en aller, voyant qu’il n’avait rien à tirer de moi…

Rouletabille s’était levé :

— Où est-il ? Je veux lui parler tout de suite…

— Eh ! il n’est pas loin, répondit Vladimir. Il n’est peut-être pas à cinquante pas d’ici, dans ce sentier, sous les arbres…

Et Vladimir lui montrait une direction opposée à celle du kiosque.

Rouletabille s’élança.