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Page:Leroux - Les Étranges Noces de Rouletabille, 1918.djvu/178

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LES ÉTRANGES NOCES

Cependant les jeunes gens virent le général Savof, qui leur apprit que le général-major était fort impatient de les voir et qu’il les priait, s’ils étaient arrivés avant son retour, de l’attendre à Stara-Zagora.

— Général, dit Rouletabille, je suis aussi pressé de présenter mes hommages au général Stanislawoff qu’il a hâte de nous voir, veuillez le croire. Et je regrette qu’il ne soit pas là, car j’ai une grande faveur à lui demander, celle de laisser mes lettres et télégrammes partir immédiatement pour la France.

— Ceci me regarde, répondit aimablement le général Savof. Je sais que je puis avoir confiance en vous. Le général Stanislawoff ne m’a rien caché de ce que nous vous devons ! Aussi je me ferai un grand plaisir de vous éviter toutes les formalités de la censure. Donnez-moi tous vos papiers et je vais y apposer mon cachet.

— Merci, général !

Rouletabille chercha La Candeur, dépositaire des précieux reportages, mais La Candeur était déjà parti pour la poste, très pressé de retirer sa correspondance personnelle, lui apprit Vladimir.

— Général, je vais écrire encore quelques lignes, et dans une heure j’arrive avec tous mes paquets ; je compte sur vous.

— Entendu, répondit le général Savof ; pendant ce temps, je ferai donner ici même à Mlle Vilitchkov les soins dont elle me parait avoir grand besoin.

— Nous vous en serons reconnaissants, général !