Aller au contenu

Page:Leroux - Les Étranges Noces de Rouletabille, 1918.djvu/190

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

186
LES ÉTRANGES NOCES

au pays de Gaulow, et il commençait à faire la description du majestueux hôtel des Étrangers[1], quand La Candeur fit son entrée.

Il paraissait assez inquiet.

— Eh bien, lui demanda Rouletabille, et Stanislawoff ?

— Il est revenu ! dit La Candeur en soufflant. Il est arrivé quelques minutes après notre départ.

— Courons donc ! fit Rouletabille.

— Inutile, il est reparti !

— Comment, reparti ?

— Qui, il est reparti en auto. Il te fait savoir qu’il te recevra ce soir ou cette nuit, sitôt son retour.

— Ah ! mais en voilà une comédie ! grogna le reporter. Il me fait venir parce qu’il a absolument besoin de me voir, et sitôt que je suis arrivé, il fiche le camp ! S’il ne tient pas plus que ça à ma visite, qu’il me laisse donc tranquillement travailler ! Où en étions-nous, Vladimir ?

— Rouletabille, reprit La Candeur, qui paraissait de plus en plus ennuyé, le général-major n’est pas reparti tout seul.

— Qu’est-ce que tu veux que ça me fiche !

— Il est reparti avec Ivana Vilitchkov !

— Hein ?

— Je te dis ce qu’on m’a dit. Mlle Vilitchkov n’est plus à l’hôtel de M. Anastas Arghelov !

  1. Le Château Noir.