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Page:Leroux - Les Étranges Noces de Rouletabille, 1918.djvu/189

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DE ROULETABILLE
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— Mais, oui ! idiot ! seulement, cette fois, laisse la serviette à Vladimir. Il est plus crapule que toi, mais il est moins bête !

— Merci !

On leur trouva une chambre. Cinq minutes plus tard, Rouletabille commençait à dicter un article à Vladimir, cependant qu’il envoyait La Candeur d’abord au télégraphe porter une dépêche succincte sur la prise de Kirk-Kilissé, puis chez Anastas Arghelov, pour avoir des nouvelles du général Stanislawoff.

L’article de l’Époque qu’il dictait commençait ainsi :

« Notre confrère la Nouvelle Presse a publié, sous la signature de Marko le Valaque, une série fort intéressante de correspondances relatant un voyage de son envoyé spécial et des secrétaires de celui-ci dans l’Istrandja-Dagh. Les lecteurs de la Nouvelle Presse ont regretté que cette série restât tout à coup suspendue sans qu’on leur en donnât la raison. Qu’ils se consolent ! Ils pourront désormais trouver, dans l’Époque, la suite de ces aventures si dramatiques de trois reporters dans un pays ravagé par une guerre terrible. Seulement ces articles seront signés désormais Joseph Rouletabille, notre envoyé spécial ayant pris ses précautions pour que Marko le Valaque ne les lui volât pas, cette fois, comme il y avait réussi une première !… »

Ayant achevé ce petit « chapeau », Rouletabille entra dans le vif de la tragédie qu’ils avaient vécue