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Page:Leroux - Les Étranges Noces de Rouletabille, 1918.djvu/215

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DE ROULETABILLE
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savoir si Mlle Vilitchkov, qui ne vous a point quitté à Kirk-Kilissé, ne vous aurait pas laissé à Stara-Zagora.

La Candeur, outré de tant de cynisme, leva son poing.

— À ta place ! La Candeur ! ordonna Rouletabille.

Et, se tournant vers le moine :

Elle m’a laissé, monsieur Priski ! Vous pouvez être heureux !…

— Monsieur, croyez bien que je comprends votre désolation, dit M. Priski. Mais d’autre part vous m’accorderez qu’après m’être chargé d’une commission qu’un autre aurait faite si je l’avais refusée, je ne pouvais point m’en désintéresser et qu’il était bien naturel que je vinsse m’enquérir jusqu’ici si elle avait réussi.

— Et si vous avez gagné la seconde partie de la somme qui vous est nécessaire ! Oui, monsieur Priski, oui… je comprends cela… Vous pouvez vous en aller !

— Et je vais pouvoir entrer au couvent…

— Pas avant que vous n’ayez touché la seconde partie de la somme, monsieur Priski !…

— Messieurs ! je vais la toucher de ce pas.

— À Dédéagatch !… dit Rouletabille.

— Oui, à Dédéagatch. Mais comment savez-vous ?…

— Que vous importe, monsieur Priski ?… Allez-vous-en donc à Dédéagatch et dépêchez-vous !… Si j’ai un conseil à vous donner, ne traînez pas en