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Page:Leroux - Les Étranges Noces de Rouletabille, 1918.djvu/314

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LES ÉTRANGES NOCES

Rouletabille, qui s’est redressé, reste droit… l’ombre se penche…

Les bras de Rouletabille restent collés au corps et les bras de l’ombre s’étendent en un geste de surprise où d’effroi…

Et devant l’ombre, dans la muraille, il y a des reflets merveilleux !…

Et voilà soudain que Rouletabille renaît, respire, pense, se rend compte, se souvient :

— Gaulow !…

Il a devant lui Gaulow, qui vient de découvrir les trésors d’Abdul Hamid !…

Mais alors c’est le salut ! c’est le salut si Gaulow ne le voit pas !…

Puisqu’il lui est impossible, à lui Rouletabillé de retrouver le chemin du jardin d’hiver dans cet aquatique labyrinthe, il suivra Gaulow et sortira avec lui par le Bosphore, puisque Gaulow est venu par le Bosphore !

Et Rouletabille bénit sa chance qui, tout à l’heure, sur le ponton, l’a retenu au moment où il avait été tenté, autant et peut-être plus que La Candeur, de se ruer sur Gaulow et de le supprimer dans le moment que celui-ci leur était apparu, embarrassé dans ses vêtements de scaphandrier !

Maintenant, c’est Gaulow qui le sauve !

Cependant Rouletabille continue de penser que si la présence de Gaulow le sauve, lui, elle ne fait pas les affaires d’Ivana… Gaulow connaît maintenant